Le Puy en Velay - Saint Jacques de Compostelle

 

Chemins de Saint Jacques 

 

Le Puy en Velay / Saint Jacques de   Compostelle

 

 Fisterra

 

 

 

 

 

Après environ 1600 km (du Puy en Velay au cap Finisterre) deux mois de marche, du  8 avril  au 6 juin,

à vivre avec trois tee shirts trois slips,

un short, un pantalon et trois paires de chaussettes, "mentalement" le retour a la vie classique ( sans les 10 kg du sac à dos )  

est un peu laborieux.  Rassurez vous, ce ne fut pas difficile, ce n'est pas éprouvant.

Il y a bien sûr, comme dans la vie, des moments un peu pénibles…

 ( les petites averses, les grimpettes etc ) 

Par contre pas une ampoule, pas même une basse tension. 

 

C'est juste un chemin à parcourir, il suffit d'entrer dans le "jeu", de le prendre comme il est avec des portions agréables,

des portions laborieuses. Je n'y ai pas vu de portions pénibles, seules parties désagréables du chemin : 

les traversées des grandes villes.

On peut même dire que c'est un luxe inimaginable de pouvoir faire ça, de disposer de tout ce temps et d'être détaché

de tout le bruit de fond de la vie ordinaire. C'est une belle aventure.

C'est un monde en soi qu'on ne peut vraiment découvrir que de l'intérieur et en fait c'est une infinité de mondes,

chacun le sien, qui se rencontrent et vont dans la même direction.

Sans dénigrer ceux qui font le chemin par petits bouts, il ne s'agît absolument pas du  même voyage.

 

 

C'est le grand jour, celui du départ. 

 

Mercredi 6 Avril 

 

Paris /Bercy 13 h Départ pour Clermont Ferrand

A Saint Georges D'Auranc halte forcée  un incident Sncf , 3 h de retard.

Un bus de remplacement nous amène à 21 h 45 au Puy en Velay, de nuit très belle  ville.

 

Au Gîte 28 rue du cardinal de Polignac  l'accueil est très chaleureux.

( Excellente soupe d'Isidore )

 

Jeudi 7  Avril

 

Journée découverte du Puy en Velay :

Grandes balades dans les ruelles ponodes très typiques et très agréables à arpenter. 

Visite de l'Eglise Saint Laurent, sur son piton rocheux , la commune d'Aiguilhe,

la  cathédrale, puis montée au rocher Saint Michel. 

 A midi pause chez la baronne place du marché couvert – excellent repas arrosé d'un Vosnier bien fruité - .

 

Vendredi 8 Avril c'est le départ…

 

Au matin dans la cathédrale, la bénédiction des pèlerins et la sortie par la grande porte ,

il y a une certaine émotion à descendre

les 134 marches pour partir sur les traces d' un pèlerinage vieux de plus d'un millénare.

Pour moi, double émotion, j'y revois des images de mon enfance.

 

Les premiers efforts pour quitter la ville  permettent de jeter un coup d'œil  panoramique sur la cité

et  de découvrir la beauté des paysages du Velay. 

 

En route pour 24 km jusqu'à Saint Privat d'Allier de 630 m à 895.

Pause café à Saint Christophe sur Dolaison. Beau temps juste un vent parfois pénétrant.

Saint Privat d'Allier, gîte l'abri du Jacquet, Super Sympa  ( Michèle et Alain )

Visite du village et de l'église du 12 éme siècle.

 

Samedi 9 Avril

 

 

 

 

 

Excellent petit déjeuner.

Départ pour Sauges 19 km mais des dénivelés.

Sur les conseils de Michèle et Alain, pause gourmande  à Monistrol d'Allier  " au repos du pèlerin ". On repart avec des sandwichs pour ce midi.

Belle rencontre avec Bob  - un vétéran du chemin – il en a fait 24.

Devenu le préposé au tampon ( un authentique pour les pèlerins et un fonctionnel pour les faux pèlerins).

 

Pause casse croûte chez Néné , un autre personnage, pour dévorer nos sandwichs : Chèvre frais + oignons confits et raisins macérés.

Belle tablée où l'on retrouve nos compagnons de route : François, Francis, Laétitia, Dominique.

 

Arrivée à Sauges vers 15h 30. Gîte communal digne d'un 4 étoiles. Normal nous sommes en route pour le champ des étoiles.

 

Sauges : la capitale du Gévaudan 

Visite de la ville, la chapelle des pénitents blancs, siège d'une des dernières confréries.

Magnifique chemin de croix,  retable remarquable avec  les instruments de la passion. 

        .

Dimanche 10 Avril   

 

Sauges 960 m   Le sauvage  1292 m  cela va monter.  19,5 km 

Pause chocolat très sympa à la Clauze .

Pas trop rude  mais cela monte . Arrivée dans un endroit qui porte bien son nom Le sauvage .

Le domaine de le sauvage   est une ancienne domerie des templiers ,  il est isolé au sommet de la Margeride.

Beaucoup de vent, c'est le désert total d'ailleurs on est en demi pension. 

 

Lundi 11  Avril

 

Départ dans la brume à 7 h 30.  Beau temps jusqu'à 10 h 30 , on a déjà fait 12 km. Pause.

Remise en route sous la pluie. On bâche…. Grêle  mais cela ne dure qu'une heure.

 

Vers 13 h à Les Estrets , on trouve un gîte ouvert, un panneau nous accueille : " amis pèlerin , entrez, faites vous un café, un thé .

Nous serons de retour à 15 h  "    On y fait notre pause repas autour d'un thé.

 

Remise en route sous un ciel  beaucoup plus adapté au pèlerin.    

Arrivée à Aumont Aubrac.  Gîte agréable. 

Sortie en ville.  Dégustation d'un aligot.

Petite inquiétude pour la météo de demain.

 

Mardi 12 Avril

 

Petit déjeuner aux produits locaux : yaourt au lait de brebis et à la châtaigne.

En route pour 27 km  à travers le plateau de l'Aubrac 

Une pause café s'impose " chez Régine " un troquet de campagne situé aux quatre chemins,

une oasis, un personnage  modèle Edith Piaf / Mado la niçoise.

 

Le plateau de l'Aubrac s'offre à nous sous un beau soleil, vues extraordinaires, on en prend plein les yeux,

paysages immenses de pâturages,  bordés de pierres et de chemins très agréables. 

 

Quand nous discutions entre pèlerins nombreux sont celles et ceux qui ont eu pour région préférée : l'Aubrac. 

 

Je suis de ceux là, cet immense plateau, désertique, au moment où nous l’avons traversé,

mérite du recueillement et de l’admiration.

Je me suis imaginé le dur travail de l’homme, dans un pays au climat difficile, par le froid et l’eau,

délimiter les parcelles et les chemins en allant chercher les cailloux dans les champs pour libérer l’herbe et

les plantes qui assureront la nourriture des animaux. Cette traversée de l’Aubrac m’a permis de me conforter sur l’amour

de l’homme pour sa terre. 

Pause casse croute à Finieyrols en compagnie de nos deux compères François et Daniel.

Découverte d'un très bon dessert : la coupétade.

Nuit au gîte communal de Nasbinals 

 

Belle église romane 

 

 

Mercredi 13 Avril 

 

Départ pour Saint Chély d'Aubrac ou L'Estrade .

Toujours du beau temps pour traverser les monts d' Aubrac, c'est superbe,

restent quelques plaques de neige, des vues à couper le souffle,

des burons mais peu de rencontres on profite au maximum du paysage et du silence. 8 km sans rien.

 

On arrive à Aubrac c'est plus un hameau qu'un village.  

Mais lieu bien connu pour son hôpital qui autrefois accueillait les pèlerins à la domerie.  

La légende raconte qu’un comte d’origine flamande nommé Adalard, lors de son pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle,

fit vœu à Dieu que s’il sortait indemne des nombreux dangers que présentaient l’Aubrac au XII° siècle

(brigands, mauvais temps et très peu de repères), il construirait un centre d’accueil pour pèlerins en ces hautes terres.

Il tenu parole puisqu’en 1120 furent édifiés les premiers bâtiments du monastère-hôpital au service des pauvres.

 

La remise en route n'est pas évidente le Gr est très mal indiqué.

Saint Chély d'Aubrac, déjeuner du pèlerin au bistrot de la mairie.

Traversée du pont de Saint Chély d'Aubrac classé au patrimoine de l'Unesco.

Un beau calvaire du 16 éme siècle  avec un petit pèlerin  sculpté qui égrène son chapelet et tient son bourdon.

 

L'Estrade,  petit Hameau pause au gîte rural. 

 

Jeudi 14  Avril 

 

L'Estrade / Estaing par Saint Come d'Olt

Petit problème avec les guides entre deux guides sur le même tracé il y a 5 km d'écart ( le guide michelin est vraiment nul )

On pense partir pour 24,5 km en fait on en fera 32 …. On arrive un peu sur les rotules.

 

Pause café à Saint Come d'Olt, un très joli village classé plus beau village de France, une belle architecture des maisons,

mais aussi une église ( fermée ) avec un beau clocher tors ( en vrille ) et une porte magnifiquement sculptée.

 

On longe le Lot afin d'éviter de monter par le GR 65 trop boueux, impraticable car non débroussaillé.

En Aveyron, les chemins sont moins bien entretenus et le balisage très aléatoire.

Pique nique à Espalion sur un banc devant la cathédrale.

Magnifique pont, on longe toujours le Lot jusqu'à Saint Pierre, belle petite église.

 

Montée très dure dans la glaise.

Puis le village de Briffoul. Toitures en lauze, belles constructions en pierre. Un autre joli village : Verrière.

Toujours de magnifiques paysages, en plus il fait beau, nous sommes en tee shirt.

 

Après 10 h de marche : Estaing  ville pleine de charme.

Marie nous accueille au gîte communal aménagé dans une ancienne chapelle, c'est le top.

Dîner en ville – truite du Lot – 76 cm façon marseillaise en apéro kir à la truffe. 

Le chemin est aussi gastronomique.

 

Vendredi 15 Avril 

 

Cela fait une semaine que l'on marche. 

Au programme 20 km  cool après la rude journée d'hier.

Estaing  / Le Soulié. Toujours beau temps, on longe un lac artificiel

Les beaux paysages commencent à verdoyer. Golinhac pause pique nique.

Nous sommes sur un tronçon particulier parsemé d'une vingtaine de calvaires,

a chaque calvaire, un panneau relate les traditions locales.

 

Très tôt nous sommes  à Soulié dans un gîte en Donativo. 

Cela frôle la secte, je ne conseille à personne ce " gîte "

 

Samedi  16 Avril 

 

Il a tonné toute la nuit – orage et forte pluie – mais départ à 8 h par un beau temps.

 Juste des nuages de brume et des torrents gorgés d'eau.

 

Arrêt ravitaillement à l'épicerie d'Espeyrac. On marche d'un bon pas puisqu'à  midi on arrive à Conques. 

Pas de place pour les simples pèlerins au gîte de l'abbaye qui réserve ses places

" aux pèlerins " haut de gamme … dit pèlerin pin pin *

* sorte de faux pèlerins qui voyagent en minibus climatisé avec 30 kg de bagages dans des valises Louis Vitton.

 

Pas grave on trouve au gîte communal qui est sympa. 

Conclusion : La charité chrétienne n'a pas sa place sur le chemin.

 

Visite de la ville, la porte du barry, la fontaine, le cloitre, les vitraux de Pierre Soulage,

les belles demeures recouvertes de lauze etc.. 

On goûte aux produits locaux : la fouace de Saint Cyprien et les croustades  

sortes de chaussons aux pommes rustiques . ( pommes revenues dans du miel ) 

 

Explication du tympan, on n'attend pas 21 h pour le concert d'orgues car avant il faudrait

se taper la messe, de plus il se met à pleuvoir. On rentre au gîte.

 

Dimanche 17 Avril 

 

Conques / Livinhac le haut par Noailhac

On quitte Conques par le petit pont médiéval qui enjambe le Dourdou.

Traces de la nuit pluvieuse, les eaux rouges boueuses du Dourdou.

Tous les pèlerins gardent en mémoire la rude montée pour quitter Conques. 

 

On se tape pas mal de goudron car on souhaite éviter Decazeville qui nous semble une ville sans grand intérêt.

Pause café dans un sympathique café – épicerie à Noailhac. 

 

 

Arrivée de bonne heure à Livinhac le haut, on a marché à plus de 5 km/h. Hébergement Viva et bella bio … 

Délicieuses pâtes. 

 

Lundi 18 Avril

 

Livinhac le haut / Figeac

Aujourd'hui, on va quitter l'Aveyron.

Premier village du Lot Montredon,  ( le mont arrondi ) en effet il se trouve sur un mamelon.

En haut domine l'église avec une belle croix de Malte  souvenir des hospitaliers de Saint Jean.

 

Le paysage agréable, on commence a voir les premières cazelles, sorte de cabane de berger un peu en forme d'igloo,

mais faites de pierres sèches, on ressent l'influence des Causses.

 

Des pâturages, des brebis, toujours de jolis murets pour séparer les clos.

Belle balade, d'ailleurs de Montredon à Figeac le tronçon est  inscrit à l'Unesco.

 

Dans la soirée balade dans Figeac, la ville qui vit naître Champollion.

 

Mardi 19 Avril

 

Figeac / Espagnac Saint Eulalie 

Nous ne souhaitons pas passer par Cajarc, la voie par Rocamadour est difficile car peu de gîtes sont ouverts,

on a opté pour  prendre la vallée du Célé par le GR 651.

En premier le village de Béduer  puis le très très beau village de Faycelles, avec un bistrot de pays. 

Ce sera notre pause matinale dans ce lieu de rêve.

 

Oui, je sais l'on fait souvent des pauses " bistrot " , "

 mais il ne faut pas refuser une grâce, pensez vous qu'il serait venu à l'esprit des apôtres de refuser

par politesse le partage du pain et du vin avec Jésus ? .  

On repart pas mal de dénivelé mais les vues sont extraordinaires. 

 

Un autre beau village : Corn. En logeant le Célé, des sentiers boisés de  buis nous amènent

au prieuré Saint Eulalie puis le pont du même nom.

 

Dans un méandre, on arrive à Espagnac  directement sous la tour vestige du prieuré.

 

Village monastère aux toits pentus et ceinturés par des falaises blanchâtres. 

Le site est merveilleux tout comme l'accueil à la mairie. 

Très beau gîte, tout est fait pour que le pèlerin passe une bonne soirée. 

Nous aurons droit à une visite guidée du village par Jacqueline historienne locale,

une femme très cultivée dont nous garderons un bon souvenir.

 

Mercredi 20 Avril 

 

Espagnac Saint Eulalie / Orniac

A regret on quitte Espagnac. Contrairement à ce que laissait penser les falaises, la montée n'est pas trop difficile

. Le GR 651 longe les falaises . Beau spectacle. On passe par le village de Brengues.

Sympathique café ou à cause de mon bourdon, on me prend pour Moïse, le type ne sait pas que je ne fends pas les eaux.

Une boulangerie au feu de bois, on achète une boule au levain.

 

On remonte sur le sentier qui longe les falaises, c'est rude et très pierreux, le chemin est dur,

sans cesse monter et descendre pour trouver soit le sentier soit  un village. 

On visite l' ancienne abbaye de Marcillac sur Célé . Pas de gîte…

Saulliac sur Célé idem pas de gîte.

Pas de réseau et pas moyen de trouver  un gîte. 

Contraint et forcé on va à Orniac Gîtes les falaises bleues.

On a fait 33 km avec beaucoup  de dénivelés.

 

Bon accueil de Mathieu Bon vin bio, soirée pâte au pistou et cabécou.

 

Jeudi 21 Avril

 

Orniac / Saint Gery ( relais Pasturat )

24 km parcours sous une petite pluie jusqu'à Cabrerets  où l'on fait la pause café et ravitaillement.

Beau village avec un beau château et de magnifiques glycines. ( au moins 15 m de haut )

On repart toujours en montant pour longer les falaises. 

La pluie a cessé. 

On mange à Bouzies – Conduché dans une ancienne gare reconvertit en restaurant.

 

Encore une petite pluie dans l'après midi, on arrive à Pasturat assez trempé.

 

Vendredi 22 Avril

 

Pasturat départ : les fringues sont à peine séches  surtout les chaussures.

Fort heureusement, étape courte  jusqu'à Cahors  20 km, on longe le lot. Pause à Arcambaud. 

Cahors  beau gîte : le pavillon vert, une maison de 900 ans tout en hauteur, pleine de charme.

On se croit invité tellement c'est chaleureux. L'hébergeant est très sympa.

 

Visite de la ville : la cathédrale romaine assez particulière avec  ses coupoles sur penditifs.

Le soir on retrouve François, Daniel, Nuria autour d'un excellent vin de pays. Soirée resto sympa.

 

Samedi 23 Avril

 

Au programme Cahors / Lascabane. 24 km

On passe par le pont Valentré puis montée vers la croix de Magne par un escalier aux marches redoutables.

Beau panorama sur la cité médiévale bâtie dans le méandre du Lot.

Bonne mise en jambe. Pause café  au lieu - dit les Mahieux . 

Vers midi Labastide - Marnhac. Un café bar épicerie et agence postale  ( tout en un )

nous permet de grignoter et on y retrouve nos compagnons de voyage. 

On repart vers Lascabane, chemin de terre  large sympa.

Lascabane : beau gîte et excellent repas – poulet au vinaigre - 

 

Dimanche 24 Avril

 

Lascabane / Lauzerete 26 km

Temps froid avec un vent assez glacial par moment. 

En route visite  de la belle chapelle Saint Jean  ou le 24 juin la messe ce célèbre en occitan.

Deux heures trente de bons chemins pour nous rendre à Montcuq. 

 

Village au nom ambigu mais très connu. A noter que les panneaux du village sont soudés contre le vol. 

On y trouve la rue du petit rapporteur etc ..

beau marché ou l'on fait provision de produits régionaux  pour notre repas de midi.

 

Longue pause au café du centre où l'on retrouve nos compères : Nuria, Daniel, François.  Qui nous annoncent leur arrêt à Moissac. 

 

Peu de pause ou presque, aucun village  mais du beau chemin et de beaux petits hameaux, Rouillac et sa belle glycine.

 

On arrive un peu avant 16 heures à Lauzerete  ville pleine de charme, cité médiévale sur un promontoire.

 

 

Lundi  25 Avril

 

Lauzerte / Moissac 

 

Dans cette partie du Tarn et Garonne très mauvais fléchage.

Au début très beaux chemins, un  pigeonnier remarquable  

puis passage par le magnifique petite chapelle  Saint Sernin del Bosc. 

Un très beau christ  moderne retient notre attention. 

On peut aussi sonner les cloches. 

 

On traverse des vergers de pruniers, de noyers.

 

Si le chemin est très mal balisé, il est aussi très mal équipé pas d'air de pic- nique,

peu de village traversé pour le ravitaillement.

Fort heureusement une pause café chez Marie nous a permis de prendre un sandwich en cas de dépannage. 

 

Arrivée sur Moissac pénible du goudron sur au moins 6 km. 

 

Beau gîte à l'ancien carmel en haut de la ville.

 

Dans la soirée, pour Roger,  découverte du Tariquet.

Visite de la cathédrale : mélange de pierres et briques  + son beau cadran solaire.

 

Mardi 26 Avril

 

On quitte Moissac en compagnie de Mireille, une pèlerine qui voyage seule

depuis que sa compagne a dû rentrer pour raison de santé.

Nous longeons le canal du Tarn et ses majestueux platanes sur 12 km en fait 2 h 30.

Pause chocolat  et on repart vers Pommevic.

Ensuite  le magnifique village de Auvillar – halle au grain ronde – tour de l'horloge –

maisons anciennes etc 

Repas dans un  resto local  excellent vin local le côte de Brulhois + une soupe de fraises.

 

Etant donné  la bonne météo, on poursuit jusqu'à  Saint Antoine, rencontre d'un paysan sympa mi basque - mi breton.

Gîte chez Roland à L'Oustal . Bien !

Pause bière à la Coquille avec Fraises en donativo.

Bon repas au restaurant la Coquille ( garbure )  

 

Belle ruelle,  belle église,  beau village. 

 

Mercredi 27 Avril 

 

Saint Antoine / Lectoure

 

Montée au village de Plommarens, son ancien château,  son église en grande partie détruite par les guerres de religion.

On redescend par Miradoux, chemin  très agréable, le département du Gers a aménagé dans

les champs un passage pour pèlerins, de  plus ces chemins sont plantés d'arbustes.

Ainsi on marche sur la terre ou l'herbe en toute sécurité dans des allées fleuries et

dans quelques années les pèlerins pourront se régaler des fruits de ces arbres.

 

Miradoux pause café chez Mathéo. On repart et découvre les charmantes ruelles de  Castet Arrouy.  

Pause ravitaillement en eau au cimetière, visite de l'église.  Tampon pour la crédential.

Village sympa mais il est un peu tôt pour déjeuner.

 

On fera la pause pic – nique   plus loin dans un champs ensoleillé

en compagnie d'un groupe d'Australiens qui nous offre du vin.

 

Lectoure : Accueil au presbytère. Soirée sympa avec Christiane et Danièle. 

Le presbytère se trouve être un ancien hôtel particulier – l'hôtel des trois boules. 

 

Jeudi 28 Avril

 

Lectoure / Condom

 

Hier soir on a décidé de zapper La Romieu au lieu de faire deux étapes de 19 + 16 km on fera  28 km.

Après deux heures de marche Marsolan : Charmant petit village , magnifique point de vue.

Belles maisons avec 2, 3, 4 génoises signe  du statut social, plus il y a de génoises plus la famille est riche.

 

Belle église avec cadran solaire,  entrée gazonnée  signe d'une église templière.

Les chevaliers templiers devaient avoir en permanence leur monture auprès d'eux.

 

La chapelle d' Abris, Castelnau d'Auvignon.

Pic - nique  puis la chapelle Sainte Germaine très belle. Ravitaillement en eau au cimetière. 

 

Beau chemin jusqu'à Codom

Arrivée chez Anne – Charlotte Gîte sympa.

 

Visite en ville, la cathédrale avec sa chaire en pierre, une horloge intérieure.

 

 

Pose photo avec les quatre mousquetaires 

 

 

Vendredi 29 Avril

 

Condom / Eauze

 

Avant le départ une photo pour la page face book de Anne - Charlotte.

Météo magnifique. Cela nécessite un détour de 2 km, mais on passe par le village de Larresingle.

Très joli mais à part l'église tout est fermé. Le village se trouve au centre d'une enceinte fortifiée.

Ensuite, le vieux pont de Atigues et le petit village de Routges. 

Sa chapelle et son cimetière se trouvent au milieu des vignes, endroit idéal pour reposer en paix.

 

Pause déjeuner à Montréal du Gers, sa belle place et son beau panorama.

On traverse la région du Bas Armagnac des vignes à perte de vue, très bien entretenues.

 Il ne faut pas trop traîner car les traitements vont bon train, il paraît que l'on ne craint rien...

 

On arrive à Eauze  par un beau chemin , c'est une ex - voie ferrée.

 

Bon accueil par une famille à la maison Béthanie.

Accueil familial, catho, simple mais sympa.

 

 

 

Samedi  30 Avril

 

On quitte Eauze et notre gîte tout simple mais avec un bon esprit pèlerin.

Direction Arblade le haut 5 km après Nogaro, on a tenté de rééquilibrer

les étapes pour éviter les journées de 35 km et celle de 17.

 

Petite pluie intermittente de temps à autre. 

Pause café à Manciet  et ravitaillement. En route  pour Nogaro. Grosses  bourrasques de vent.  

A  Nogaro, on pic - nique à la terrasse d'un café avec un verre d'excellent Madiran. 

Le chemin de Compostelle reste gastronomique.

 

Arblade le haut Gîte chic. Aucun esprit pèlerin. Quelques hébergeants ont compris le système et

exploitent à fond le créneau du pèlerin, ici prestation de bonne qualité mais

on y refuse le simple pèlerin, Louis, notre compagnon de route  en fera les frais...

 

 

Dimanche  1 er mai

 

Arblade le Haut / Aire-sur-l’Adour

 

Très beau temps

1 er mai, tout est fermé. Pas de pause. On pique nique avec notre ration de survie à  

Barcelonne du Gers ( ville morte ) à noter très beaux lavoirs avec deux cheminées.

On passe dans les Landes, nous sommes à Aire sur l'Adour.

 

C'est la fête locale, corrida etc....

Notre gîte, la chapelle des Ursulines est une ancienne église transformée en hébergement

pour pèlerin, les dortoirs sont installés dans la chapelle qui a gardé ses angelots,

son autel, ses vitraux etc ..  hyper insolite.

L'accueillant – Gérard – est super cool,   au soir alors que nous sommes au lit,

il arrive avec une aiguière de vin blanc et il nous sert le verre de l'amitié  au lit.

Un moment qui restera gravé dans nos mémoires

 

Au petit matin réveil par la lueur des vitraux et petit-déjeuner dans l'église.

C'est génial.   Plus insolite, dur à trouver.

 

Lundi 2 mai

 

Aire sur l'Adour / Pimbo

A regret on quitte notre gîte insolite et Gérard l'hospitalier super sympa.

Tour du lac de Broussau. On ne traverse aucun village.

A midi nous sommes sur la pelouse devant l'église  de Miramont/ Sensacq.

Magnifique vue sur les Pyrénées, une table d'orientation nous permet d'identifier les différents pics.

 

Une boulangerie nous vient en aide car les sandwichs offerts par Gérard c'est un peu juste.

Quelques kilomètres plus loin, pic – nique devant la très belle chapelle de Sensacq.( Magnifique charpente )

4 kilomètre de très beaux sentiers nous conduisent à Pimbo, le beau décor naturel nous fait oublier la fatigue.

 

Bon accueil au gîte rural. Bon dîner  aux produits locaux : canette aux pruneaux arrosée au Tursan.

 

 

Mardi 3 mai

 

Départ de Pimbo

Brume mais il va faire beau. Cependant on aurait aimé faire des photos de l'église de Pimbo.

En ce petit matin, les couleurs ne s'y prêtent pas.

Arzacq Arraziguet pour une pause ravitaillement et une seconde pause à Louvigny devant la chapelle.

On monte sur Lou Castet nous sommes dans les Pyrénées Atlantiques ( partie Béarnaise )

 Déjeuner dans le cimetière de Fichous Riumayou et café à Larreule.

 

Arrivée à Uzan. Beau gîte. Achat de produits fermiers pour notre souper qui sera excellent.

 

 

Mercredi 4 mai

 

Uzan/Sauvelade

 

Après un excellent petit - déjeuner ( confiture de pastèque + très bon pain )

On passe Pomps, Castillon, la Chapelle de Caubin qui nous offre une très belle vue sur les Pyrénées.

Arthez de Béarn , eh oui nous sommes dans le Béarn. 

Une pause café et un ravitaillement chez un boucher sympa.

 

Vue sur Lacq, une vue que l'on ne gardera pas en mémoire, heureusement

le Gr  fait un large détour pour éviter ce lieu industriel.

On passe le Gave de Pau. Casse-croûte à Maslacq

 

Suite du parcours jusqu'à Sauvelade où l'on a réservé un couchage au gîte le petit Laa.  

Gîte de qualité médiocre à éviter.

 

Jeudi 5 mai  Ascension férié.

 

On quitte le gîte de Sauvelade sans grand regret,  mauvais couchage, petit déjeuner minable,

le «  chef «  a du obtenir le grand prix de l'ouvre – boite 2015

 

On part tôt car il va faire chaud. 

C'est parti jusqu'à Aroue 27 km ainsi on arrivera assez tôt.

Pause  café au restaurant le Saint Jacques à Navarrex. 

Très beau décor sur le thème Saint Jacques jusque dans les toilettes internationales.

Pic nique sur des troncs d'arbres en forêt.

 

Si l'on pensait arriver tôt pour éviter la chaleur, c'est raté.

Le guide Michelin rebaptisé  «  guide de l'erreur «  prévoit 27 km .

La distance Sauvelade /Aroue s'avère être de 34 km...

autant dire qu'avec la chaleur les derniers kilomètres furent pénibles.

 

A Aroue, Bon gîte . Pascale l'hospitalière est super sympa.

 

Visite de l'église : un Saint jacques à cheval image espagnole du Matamoro.

 

Vendredi 6 mai

 

Aroue / Larceveaux

 

Pascale nous a indiqué un chemin pour rattraper le GR 65.

Chemin très agréable, nombreuses petites chapelles,  mais hélas fermées.

Route un peu vallonnée, le pays basque est vraiment très beau.

Maisons  à longues toitures, les pierres en angle, le crépit blanc, les volets rouges etc ...  

la verdure, les paysages, les moutons...

On passe par la stèle de Gibraltar, lieux de rencontre des trois chemins de Saint Jacques :

celui de Paris, de Vezelay et du Puy en Velay. 

Pose photo pour immortaliser l'événement.

 

Puis montée à la chapelle de Soyarce, ( Soyarza en basque )  commune de Uhart-mixe. 

Autrefois habitée par un ermite la chapelle  servit d’abri aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Il ne reste cependant rien du bâtiment d’origine.

 

Dans le ciel, les vautours assurent un spectacle de qualité. 

 

Descente vers Ostabat – petit village – ou la langue basque est de rigueur.

Pause repas à Ostabat ( petit village ) 

La boulangère rouvre sa boutique spécialement pour nous. Bon repas.

 

Ensuite : Larceveaux au gîte Paradis.  

C'est vraiment le paradis, on s'offre une heure de farniente dans les transats au soleil. 

Excellent repas : omelette aux piments doux.

 

Samedi 7 mai

 

 

Au programme journée cool.

On a 15 km entre notre gîte de Larceveaux et Saint Jean Pied de Port.

Le pays basque est vraiment magnifique, de belles fermes de beaux troupeaux de brebis,

bien disciplinées, des pâturages verdoyants.

Beaucoup de chevaux de trait des Comtois etc...

Une pause à Saint Jean le Vieux et par la même occasion :  dégustation d' un gâteau basque - excellent -

 

Midi : On passe la porte Saint Jacques de Saint Jean Pied de Port. Photos avec Mireille. 

Puis le bureau des amis de Saint jacques  pour la credencial et des renseignements.

La gare pour les billets de train de ceux qui vont rentrer et enfin notre gîte «  la coquille Napoléon «  

sympa très belle vue de la terrasse.

 

Dans la soirée,  on redescend en ville pour goûter les produits locaux.

 

Dimanche 8 mai

 

Journée pause à Saint Jean Pied de Port

 

On s'offre un super restaurant pour fêter  notre première étape de ce grand voyage et visite de la ville.

 

 

 

Lundi 9 mai

 

Ce matin je suis en solo. Roger retourne sur Paris, Mireille est repartie dans son Midi bien aimé.

Lever tôt car son train part à 6 h 10, je profite de ce départ matinal pour partir aussi à l'aube.

Dés l'aube, je suis sur le camino pour monter vers Ronscevalles. Après 5 km, une pause à Huntto. 

Je repars avec un groupe de marcheurs ayant passé la nuit dans ce gîte.

Il n'y a plus de pause possible jusqu'à Roncesvalles – 15 km - 

 

La vierge de Biakorri veille sur la vallée du haut de ses 1095 m

Plus loin la croix Thibaut.  

1 km avant le sommet un agriculteur vend son fromage, quelques boissons et fruits,

l'occasion d'une pause bien réconfortante et d'obtenir le dernier tampon français sur la Crédencial.

L'agriculteur – éleveur peste contre les vautours présents dans le ciel, il nous explique

que quand les moutons sont tondus, cela les démange, alors ils se roulent sur le dos

entre deux taupinières, à ce moment là, les vautours les attaquent, le mouton s'en sort rarement vainqueurs.

Evidemment aucun dédommagement.

 

Les paysages sont fantastiques, dommage qu'un vent violent nous oblige à courber le dos.

Par endroit, il reste de la neige. 

On passe le col de Bentarte 1337 m , la frontière signalée par  une pierre  «  Navarre «  

puis le col espagnol de Lepoeder 1430 m.

Longue descente par des chemins caillouteux juqu'à Roncesvalles.  950 m.

Pause déjeuner et  Premier tampon espagnol sur la credential.

 

Il est à peine 14 h, je ne tiens pas à connaître " le big dortoir " et la queue  aux douches de l'hébergement

alors je poursuis mon chemin. Le sentier est plat, agréable sans m'en rendre compte .

J'arrive à Aurizberri/ Espinal. Gîte superbe, envahit par un groupe d'américains...

et la discrétion n'est pas leur point fort. 

Hélas pour les autres hôtes.

 

Mardi 10 mai 

 

Je quitte Aurizberri/ Espinal mon intention est d'aller jusqu'à Zabaldika 29 km mais c'est plat.

Contrairement à ce qui était prévu par la météo, le temps est beau, de belles couleurs,

pas trop chaud pour le marcheur que je suis devenu.

 

Les sentiers sont impeccablement balisés.

Une première pause à Zubiri c'est l'occasion de discuter un peu avec des espagnols qui eux aussi font le chemin. 

La tortilia est excellente. Je repars par le sentier vers Larrasoana. 

Puis seconde pause à  Zuriain, je n'ai pas l'intention d'arrêter, le temps superbe, il est tôt.  

Je continue, le village de Irotz, puis Zabalkida qui devait être mon étape du jour,  

je m'arrête dans un gîte de première catégorie 22 € la demie pension ( c'est top ) à Trinidad de Arre / Villava.

 

Belle étape de 34 km,  il me reste 5 km pour être à Pamplona.

 

Mercredi 11 mai 

 

Tôt, je quitte le gîte,  je suis à Pamplona, le GR nous fait entrer par un très beau pont.

La cathédrale est fermée ( payante paraît – il ??? ) L'heure d'ouverture peut être 9 h 30 ou 10 h 30 … it's spain !

 

Je ne souhaite pas attendre, je passe par la faculté qui appose le tampon officiel quand la cathédrale est fermée. 

Pause Zumo naraja  à Cizur Menor et rencontre de Brésiliens. 

Le chemin est devenu international.

8 km de montée en pente douce vont me conduire au point culminant du Jour Alto del Perdon 770 m.

Pause déjeuner à Zariquiegui, c'est un rendez vous de pélerins. Depuis Pamplona c'est l'autoroute à pèlerins.

 

Alto del Perdon, ses éoliennes qui brassent du vent  pour se faire pardonner d'avoir dénaturé le paysage de la Navarre,

région  pilote dans ce type d'énergie renouvelable. La compagnie qui exploite ces éoliennes

a cofinancé la sculpture monumentale édifiée au  point haut du sentier emprunté par le pèlerinage de Compostelle.

Ces monumentales sculptures métalliques représentent des pèlerins.

Descente par un chemin caillouteux, nombreux petits tas de pierres – les cairns - des marcheurs. 

Le joli village de Uterga ( curieux beaucoup d'églises sont fermées ) 

 

Obanos tout aussi charmant puis Puente la Reina et  l' église San Pedro Apostol  qui conserve la statue de la Vierge.

Avant la statue  se trouvait  sur le pont. Une légende  raconte qu' un petit oiseau se mouillait quotidiennement

les ailes dans le fleuve pour laver le visage de cette Vierge, jusqu'à ce qu'il soit bien propre. Puis il disparaissait …

 

Jeudi 12 mai 

 

Dés l'aube départ de Puente la Reina, l'étape jusqu'à Lizarra – Estella me semble un peu courte 22 km sur du plat,  

j'ai donc envie de poursuivre jusqu'à Villamayor de Monjardin  ce qui fera 31 km.

Pause  à Maneru puis le charmant village de Cirauqui, le paysage a changé, on a encore pas mal de colza

mais beaucoup de vigne, d'oliviers, d'amandiers.

Quelques ponts médiévaux plein de charme surtout  celui de Lorca.

Une petite pluie fait son apparition du côté de Villatuerta jusqu'à Lizarra – Estelle.

 

Le beau temps revient, je repars pour les 9 Km restant. 

Le village de Ayegui , la fontaine miraculeuse tout près du monastère de Irache.

Cette fontaine délivre gratuitement du vin ( enfin un miracle )

C'est un bodega qui offre du vin au pèlerin.

Pluie d'orage à Azqueta, on s'abrite sous le porche de la mairie. 

15 h je suis à Villamayor de monjardin. 

Surprise désagréable tous les gîtes sont pleins.

La prochaine ville c'est Los Arcos à 12 Km. Un type se propose de m'appeler un taxi.  

J'en suis vexé mais cela me donnera la rage d'aller jusqu'à Los Arcos.

Effectivement entre les deux….  rien que de la plaine, encore heureux c'est plat.  

J'arrive à Los Arcos un peu KO, j'ai fait deux étapes en une soit 44 km.

Mes pieds n'en peuvent plus.

 

Dans ce gîte, j'y retrouve Gilles rencontré à Sauvelade, ensemble on va dîner pour fêter les retrouvailles,

on force un peu sur l'excellent vin de la Rioja.  La nuit sera bonne et réparatrice. 

 

Vendredi 13 mai 

 

Relax aujourd'hui

Los Arcos / Logrono 28 km 

Au matin c'est toujours l'autoroute à pèlerins puis les pauses se faisant le chapelet de pèlerins s'égraine

mais cela ne diminue pas le nombre de pèlerins.

 

Pause à Sansol, excellent jus d'oranges fraîches. Beau village. Puis Torres del Rio ou dans l'église ( fort belle )

sévit une racketteuse qui  exige un euro – payé par avance – pour tamponner la crédential... ici l'esprit pèlerin n'existe pas.

Evidemment je refuse de payer et je ne suis pas le seul.

 

Plus loin l'ermitage de la virgen del Poyo  puis à midi la jolie petite ville de Viana.

Là, à l'église j'ai droit à  deux tampons différents car je sors mon tee shirt – crédential.

Logrono  pour passer la nuit au gîte municipal.

 

Sortie en ville, très belle ville et un excellent restaurant du genre Bouillon- Chartier.

 

Sur les conseils du gîte municipal je réserve avec un peu de difficulté à Nàjera, le samedi c'est  souvent complet.

 

Samedi 14 mai 

 

Direction Nàjera  31  km

Les sorties de grande ville sont toujours un peu pénibles, beaucoup de goudrons.

Enfin j'arrive dans un immense parc, le parc de Grajera Logronos, le poumon vert de Logronos.

Un ancien pèlerin, Marcelino Lobato offre le café en donativo, il a tout d'un personnage, ce sera une pause agréable.

Le mont Alto de la Grajera, Navarrete ville de vignerons.

Ventosa alto San Anton et descente sur Najera, ville aux falaises rougeâtres.

 

C'est une région viticole, les vins rouges rappellent les bordeaux en plus légers et plus secs.

 

Un graffiti accueil le pèlerin : " Peregrino, en Najera , najerino " 

Qui se traduit en : Pèlerin en cette ville soit chez toi .  

 

Dimanche 15 mai

 

Nàjera / Granon  27,5 km

Azofra, puis la Cruz de los Peregrinos.

Montée  Rioja Alta Golf Club, endroit sinistre et sinistré, ville fantôme,

un golf et des centaines d'appartements à vendre….

Le village est tout simplement une grande agence immobilière, surprenant, c'est le désert,

personne dans les rues pas âme qui vive.

 

Santo Domingo de la Calzada.

Belle église  baroque qu'il est possible de visiter, c'est la sortie de la messe,

en principe en Espagne il faut payer pour visiter les églises.

Dans cette église une légende : 

Parmi les nombreux pèlerins qui faisaient halte dans cette ville, un couple allemand arriva là avec leur fils de 18 ans,

appelé Hogonell... La fille de l'auberge où ils logèrent, tomba amoureuse du jeune homme, qui lui, resta indifférent...

Pour se venger, elle mit une coupe en argent dans ses bagages, puis le dénonça aux autorités...

Injustement accusé de vol, il fut condamné à la pendaison.

Quelques temps plus tard, ses parents qui revenaient de Saint Jacques de Compostelle,

le trouvèrent encore vivant en suspend de la corde... Il leur dit: "Que le juge me dépende, Saint Dominique me protège...".

Lorsque les parents firent cette déclaration au juge qui était attablé, il resta incrédule et déclara:

"Il doit être aussi vivant que le coq et la poule qui rôtissent à la cuisine!".

A cet instant, les volatiles se dressèrent, se couvrirent de plumes, et se mirent à chanter!

C'est ainsi que depuis, un coq et une poule de couleur blanche, sont élevés dans le poulailler gothique de la cathédrale.

Face à cette niche qui fut construite vers 1445, on conserve un morceau de bois de la potence.

 

Est ce pour cette raison que de nombreux clochers abritent des nids de cigognes ???

 

 

Grañon. Pause pour la nuit dans un gîte style baba cool. 

C'est hyper sympa tout comme le café épicerie et le café syndical.

Dans ce village la tradition veut qu'un pain décoré,

( le boulanger se nomme Jésus,  sûrement un spécialiste de la multiplication des petits pains )

soit fait  le jour de la Pentecôte  et gardé pendant un an.

 

Lundi 16 mai

 

Grañon / Villafranca Montes de Oca   (29 kms)

La Rioja, c'est fini, vive la région de Burgos ! Adieu vignes, bonjour aux vastes étendues de blé.

Le chemin en lui même n'est pas difficile si ce n'est le revêtement en petits cailloux qui font bien mal aux pieds. 

Belorado s'offre à nous assez tôt et ce qui devait être une halte d'étape devient juste un lieu de passage. 

D'autres villages : Villambistia, Espinosa del Camino. 

Puis Villafranca Montes de Oca  - la montée des oies ...

Le gîte municipal très bien. 

Ce soir,  pot et repas dans un hôtel restaurant de "luxe" hôtel " San Anton Abad "  excellent menu pèlerin à 12 € ,

ce fût parfait : repas copieux dans un beau cadre et le pèlerin est traité avec respect. 

 

Mardi 17 mai

 

Villafranca Montes de Oca / Cardenuela Riopico

 

Le camino de Santiago aborde la partie septentrionale de la Cordillère ibérique, le balisage invite à emprunter

une sente le long d’un mur et à grimper dans une forêt de chênes.

La montée s’achève à l’arrivée sur le plateau. La N120 est en contrebas.

On la suit parallèlement jusqu’au Puerto de la Pedraja (1150 m). 

On y trouve un monument commémoratif de la Guerre civile.

Il n’y a plus que la forêt et la lande des Montes de Oca. Le passage des monts de Oca était redouté

au Moyen Age en raison de leurs forêts peuplées de loups et de voleurs.

 

Le monastère de San Juan de Ortega (1000 m) se dresse au-delà d’une vaste prairie.

Haut lieu du chemin de Saint-Jacques. 

Le sentier s’enfonce dans une forêt de chênes et descend vers le village d’Agés.

L'église est ouverte, la nuit, il est possible de s'y reposer car des cousins et des couvertures sont à la disposition des pèlerins,

ça c'est un accueil chrétien, des abbayes comme Conques devraient s'en inspirer.

On rencontre des militaires qui partent faire une marche avec des sacs à dos vides…

 

Par une route goudronnée, on arrive à Atapuerca. On retrouve les militaires qui arrivent après nous.

 Ils nous expliquent qu'ils font une marche d'entraînement. On grimpe ensuite par un chemin de terre,

longe les barbelés c'est un terrain militaire. La piste défoncée et rocailleuse monte à la lisière d’une forêt de petits chênes

et gagne le Termino de Atapuerca, un col à 1078 m avec une grande croix sur le dôme de Matagrande. 

On descend, au travers des collines chauves vers Villalval et la vallée du río Pico,

 pour arriver dans un  gîte à Cardeñuela Riopico. On est  à 13 km de Burgos.

 

 

Mercredi 18 mai

 

 On quitte Cardenuela  Riopico comme d'habitude  c'est à dire tôt

A 10 h, arrivée à Burgos ce qui va nous permettre de visiter la ville.

 

Très intéressante, belle architecture, belles ruelles piétonnes et belles statuts de personnages en bronze.

Visite de la cathédrale d'une remarquable beauté, chaque chapelle est un chef d'oeuvre.  La reine des cathédrales gothiques.

 

Dans la soirée dîner place de la cathédrale, je goûte le boudin local le Morcilla surprenant un boudin  au riz, très bon.

 

Jeudi 19 mai 

 

En route pour Hontanas  31 km.

On est dans un paysage de plaine céréalière, du blé et encore du blé mais paysage intéressant

car un peu vallonné, des plateaux de craie. Il y a peu de village à traverser.

 

A midi, on est à Hornillos del Camino ( le camino ) est un tracé important au fil du temps,

les noms des villages ont subit l' influence du camino... 

Les bars et autres magasins se sont adaptés aux pèlerins.

 

Cela doit représenter une belle partie de l'économie locale.

A Hontanas,  petit village, niché dans un creux de la plaine,  aucun commerce mais six albergues...

il y a sùrement plus de lits pour pèlerin que d' habitant dans ce village.

 

Hontanas. Albergue sympa.

 

Vendredi 20 mai 

 

Hontanas / Boadillo del Camino 27 Km

 

On passe par San Anton donc il ne reste que les ruines d'une abbaye puis le village de Castrojeriz

avec sur la colline les ruines de l'ancien château. Belle église avec une magnifique rosace, pause Zumo de naranja,

 c'est un régal pourquoi s'en priver. 

Alto Mostelares à 910 m  une superbe vue sur les plaines environnantes, très beau panorama.  

 

Itero de la Vega et en début d'après midi arrivée à  Boadillo del Camino albergue Titas.

 

Soirée sympa nous sommes le 20 mai et cela se fête, Apéro, jambon etc ...

en plus un monsieur à compris que l'on fête mon anniversaire.

Il a une très belle voie et entonne une chanson ou les mots amigo, compagnéro résonnent du fond du cœur.

C'est une belle rencontre, un  très bon moment, on se sent tous bien , la soirée se prolonge pour le plaisir de tous. 

 

Samedi 21 Mai

 

Boadillo del Camino / Carrion de los Condes  25 km

 

De la ligne droite, un peu monotone,  on suit une route mais heureusement une voie pèlerins a été aménagée.

Le fait de suivre une route est l'occasion de rencontrer bon nombre de pèlerins – cyclistes.

Petite pause à Villarmontero de Campos  dans une albergue baba – cool.

 

C'est encore la Castille et le Léon, région de  plaine céréalière, appelée en castillan : " tierras hidalgas de pan llevar "

ce qui se traduit par nobles terres à blé porteuses de pain.

 

Arrivée à 12 h à Carrion    Hostal Santiago, bon confort.

 

Dimanche 22 mai 

 

Départ de Carrion, on sait qu'il n'y a rien sur 17 km

Un peu de pluie au départ mais pas longtemps par contre beaucoup de vent.

 

Calzadilla de la Cueza  pause déjeuner au soleil.

On repart pour Terradillos de los Templarios ou l'on pense passer la soirée. 

C'est en partie complet, notre petit groupe doit se scinder quatre restent coucher ici et deux poursuivent

 jusqu'à Moratinos ou l'on passera la nuit dans une albergue italienne.

 

 

Lundi 23 mai  

 

Moratinos 7 h 30 on retrouve nos compagnons de route et c'est parti  pour San Nicolas del real Camino

dans un  sentier pédestre aménagé, on longe la nationale mais d'assez loin ce qui est agréable

au niveau sonore car le paysage est assez monotone, c'est plat

Vers 10 h pause café à Sahagùn puis le village de Cazalda del Coto et pause déjeuner à Bercianos del réal Camino. 

Dégustation d'u cru local «  le Cathedral Léon « 

 

El Burgo Ranero ou l'on couche dans un mobile home.

Vincenté  l'hébergeant est super sympa.

Après midi pause sur la pelouse.

 

Mardi 24 mai

 

Après une bonne nuit, on  retrouve  Vincenté au petit déjeuner, il a toujours la même gouaille espagno/Italienne.

On repart pour 26 km nous avons réservé à Puenta Villarente.

13 km sans rien jusqu'à Reliegos ou l'on se fait la traditionnelle pause café. 

Les paysages monotones ne nous incitent pas à faire des photos. 

Dejeuner à Mansilla de las Mulas arrosé du cru «  catédral de Léon « 

 

Puenta Villarente  Albergue San Pelayo 

Assez chic mais sombre. Soirée apéro au vin rouge et chorizo.

 

Mercredi 25 mai

 

Puenta Villarente / Léon  

Trajet court 13 km voulu afin de profiter de l'après midi pour visiter Léon.

Le parcours comme tous les entrées  ou sorties de grande ville ne restera pas fixé dans nos mémoires

rien de plus désagréables que de traverser les zones industrielles ou commerciales

mais le statut de pèlerin ou de jacquet nous interdit de prendre le bus.

Je tiens à respecter cette règle de bonne conduite.

 

Bel albergue « La Madriguera «  proche de la cathédrale.

Visite de la basilique romane et des ruelles pleines de charme.

 

 

Jeudi 26 mai

 

Sortie de Léon un peu longue ( la banlieue ) 

Pause café à La virgen del camino ( ici tout est del camino )

Repas à Poligono puis à 14 h on arrive dans une albergue hyper sympa  

Albergue Vieira à San Martin del camino.

 

Le camino avance nous sommes à moins de 300 km de Santiago.

 

Vendredi 27 mai

 

Pour ce soir on a réservé à Murias de Rechivaldo

On traverse la belle petite ville de Hospital de Orbigo et ensuite du sentier comme les pélerins

l'aime jusqu'à Villares de Orbigo, Santibanez de Valdeiglesias , la Cruz del Valle.

Avant d'arriver à San Justo de la Vega la cruceiro Toriblo.

 

Astorga qui ne manque pas de charme, belle cathédrale au tympan riche et tout à côté  

une des premières œuvres de Gaudi, le palais épiscopal. 

Quelques pas plus loin notre albergue à Murias de Rechivaldo.

Le soir dîner dans le bar du village tout près d'une belle petite église sur laquelle veille une cigogne,

la cigogne fait partie du paysage espagnol.

On aura l'éternel menu pèlerin :  spaghetti, salada mixa, lomo etc.....

 

Samedi 28 mai

 

On a réservé à Foncebadon.

De magnifiques couleurs dans le ciel.  Un sentier agréable nous mène à Santa Catalina de Somoza

où on prend un café en terrasse tout près du clocher donc sous le regard des cigognes.

El Ganso, puis Rabanal del Camino on commence à monter nous sommes à 1150 mètres d'altitude.

Pause déjeuner, la météo se gâte,  les derniers kilomètres pour arriver à Foncebadon se feront en montée caillouteuse,  sous la pluie.

 

Le gîte recommandé par Amalia de San Martino est un peu décevant,

accueil froid, pas du tout l'esprit pèlerin, tant pis.

 

Dimanche 29 mai

 

Beau temps 

On quitte Foncebadon pour en premier faire un arrêt à Cruz de Ferro. 

C'est l'occasion de déposer la pierre que j'ai apporté, symbole de mon âme que je dépose.

C'est un lieu de recueillement important.

 

Pause café dans un endroit insolite, à Manjarin, un ex pèlerin tient un café en donativo.

Le lieu tient plus d'une ruine mais les pèlerins l'ont égayé chacun y déposant son drapeau ou d'autres traces de leur nationalité.

 

Le col de las Antenas, des vues extraordinaires nous sommes à 1515 m. Pause Zumo de Naranja à Acebo,

une architecture particulière ( des mezzanines  à toutes les maisons )

apportent au village un charme de plus chaque maison est fleurie.

 

Riego de Ambros et Molinaseca terme de notre journée.

Beau village avec pont médiéval, belle église.

Le soir bon repas au resto local, on se régale d’artichaut sauce fromage, 

le serveur assure une bonne ambiance.   

 

Lundi 30 mai

 

Ponferrada, traversée pénible de la ville au moins 7 km de banlieue, cela n'en finit pas,

vers 11 heures pause à Camponaraya puis le Ermita de San Roque.

On se régale de pâte au chorizo à Cacabelos.

 

Dégustation de cerises sur le bord du chemin.

Arrêt à Pieros dans une albergue écolo végétarienne pleine de charme.

 

Mardi 31 mai

 

On part pour La Faba

 

Mercredi 1 juin

 

La Faba / Triacastela

On quitte LaFaba et son écolo - gîte pigeonner. 

Montée vers O Cebreiro (1330 m) par un chemin de terre superbe et oh combien moins difficile qu'hier.

Nous assistons au lever du soleil au milieu des montagnes, nous avons le sentiment d'être de

petites fourmis au milieu de ces montagnes vallonnées.  

Sur les coteaux  des villages et des hameaux  typiques de montagne vivant d'élevage.

Petit – déjeuner à La Laguna. 

Derniers pas Castillant, juste avant O Cebreiro, nous passons en Galice, dernière province avant d'arriver à St Jacques.

 

 

La Galice est là ! 150 km plus loin, Santiago.

O Cebreiro (1330 m) magnifique village, très belle église, où les fonts baptismaux datent de la fondation de l'église,

quand on pratiquait le baptême par immersion. 

 

Une construction particulière :  une palloza.

 

La première palloza : une construction elliptique aux murs de pierres

 et aux toits de paille de seigle qui perpétue une tradition 

plusieurs fois millénaire en Galice.

Montée vers Alto do Polo à 1337 m, point culminant de la journée 

Le pèlerin de métal  affronte le vent violent qui souffle  souvent sur ces sommets.

Puis le col de San Roque 1200 m

 

On traverse des hameaux qui fleurent bon l'étable.

Le village de Fonfria " la fontaine froide "

Descente vers Triacastela à 665 m, autant dire que la descente est sévère par moment. 

 

Soirée à l'Albergue Aitzenéa de Triacastela.

 

Jeudi 2 juin

 

Triacastela / Barbadello

 

Cool aujourd'hui c'est plat. On opte pour passer par Samos.

Le chemin est merveilleux, des fermes, des calvaires, des chapelles, - la magnifique chapelle de Biduelo -

des ruissaux et une arrivée  qui permet de découvrir au creux de la vallée  de  Oribio,

Samos  ou vue l'heure matinale, il n'est pas possible de visiter le plus ancien  monastère galicien..

 

Quelques petits villages – hameaux  qu'il est difficile de localiser – pas de panneaux , ni de point de ravitaillement -

 mais de beaux paysages. Pour l’instant, nous traversons les forêts d’immenses eucalyptus qui embaument notre marche.

C’est impressionnant de voir leur taille. J’ai l’impression d’être dans la forêt équatoriale.

C’est très ressourçant de marcher dans et sous cette végétation luxuriante. 

On arrive enfin à trouver dans un bled dont on pense que le nom est Aguida, une part de tortilla et un vino.

 

Sarria, ville point de chute des pèlerins, une quantité de pèlerins s'y reposent,

on a opté pour dormir à quelques km de ces villes étapes, c'est plus calme.

 

Barbadelo, soirée à l' Albergue A Casa de Carmen.

on fait le point sur les étapes suivantes. 

 

 

Vendredi 3 juin

 

Barbadello / Ventas de Naron 

l'église de Saint-Jacques, de  Barbadelo, vaut le détour.

C'est un des meilleurs exemples de l'art roman Galicien. 

Ensuite les villages de Rente, Peruscallo, A Bréa, Ferreiros, Vilacha. Enfin, après tant de villages,

et une descente redoutable dans un sentier taillé dans la roche, le Chemin arrive dans une ville connue, Portomarín. 

Cette ville, qui existait déjà aux temps des romains, a été un  point important du Chemin au Moyen-âge.

 

Le vieux Portomarín gît aujourd'hui sous les eaux du barrage construit en 1962, mais avant l'inondation du village,

l'église-forteresse des Chevaliers de San Juan de Jerusalén a été transférée pierre par pierre.

L'église n'a pas eu cette chance et dort, tout comme les vieux ponts médiévaux et romains sous les eaux du Miño.

Pause déjeuner et visite de l'église.

 On repart  pour le Monte Torros puis Gonzar, Castromaior, Hospital de la Cruz

et Halte à Ventas de Naron, Belle petite chapelle.

Albergue O' Cruceiro ( très bien )

 

 

Samedi 4 juin

 

Ventas de Naron / Melide

Traversée des villages de : Logonde, Airexe, Anenostre, pause au bistrot les fourmis, très sympa.

Puis Palas de Rei , on traverse les paisibles hameaux galiciens, nombreux horreos, sorte de grenier à grain,

construction en pierre servant à protéger le grain des rongeurs.

 

Le chemin se poursuit par les villages de Casanoa, Leboreiro, Furelos, et Medelide.  ( Ville sans grand intérêt )

En centre ville notre gîte.... la nuit sera difficile, beaucoup de bruit, le samedi c'est la fiesta.

 

Albergue O' Cruceiro ( Bien )

 

Dimanche 5 juin

 

Melide / O' Pedrouzo

Boente, Castaneda et Ribadiso  puis la ville de Arzua.

On descend nous sommes à 389 m d'altitude. Belle foret de chênes.

La région est riche en fontaines, en calvaires, la Galice me fait penser

par ses racines celtes à la Bretagne, à l'Irlande. J'aime ces paysages de pierre.

 

Encore des petits villages typiques : Calzada, Calle Salceda pour montée à l'Alto de Santa Iréne

et la chapelle Santa Irène ( fermée )  et O' Pedrouzo.   

En ville, on trouve des Pan Galleco  les pains de Galice si particuliers.

Le pain est d'une bonne qualié.

Pension Maribel  (Très  Bien )

 

Lundi 6 juin

 

O' Pedrouzo/ Santiago. Très tôt on quitte l'auberge de  O' Pedrouso. 

Les petits sentiers traversent des forêts d'eucalyptus.

Monte do Gozo, le mont de la joie d'où l'on devrait apercevoir Saint-Jacques mais l'urbanisation a modifié le paysage.

 

Pause photo à 'entrée de Saint Jacques, puis traversée de la ville pour se rendre au point final, la cathédrale. 

 

J'entre dans la cathédrale, c'est la messe des pèlerins qui a lieu tous les jours à midi. J'aimerais voir le Botafumeiro,

cet énorme encensoir destiné autrefois à masquer les « vilaines petites odeurs » des pèlerins. 

 

?Pourquoi assister à la messe puisque je ne suis plus tôt mécréant ? Sans vouloir choquer je dirai d'abord

que ça fait partie du folklore, du déroulement normal de ce voyage, puis avant mon départ et en route,

j'ai promis à quelques compagnons de penser à eux quand je serai ici.

Ce long périple mérite bien quelques instants de recueillement, de méditation ou tout simplement

de savourer l'instant. L'endroit me paraît approprié. 

 

De plus, au-delà de toute croyance, je sens que  j'ai quelque chose à partager avec tous ceux qui, depuis des siècles,

ont accompli ce parcours et qui sont passés ici.

 

La cérémonie m'a à la fois épaté et déçu. Déçu parce que pour une « messe des pèlerins »

même si les bancs sont complets,  il y a très peu de pèlerins, tout au moins de pèlerins marcheurs.

La majorité est en civil, peut-être des pèlerins motorisés ou plus simplement des touristes venus là en curieux. 

 

Après cela le bureau pour faire valider mes crédentials, j'en ai trois,

et obtenir la Compostella, qui attestera de mon " camino ".

Papier sans grande importance, tout le monde l'obtient, même ceux qui ont fait le chemin en voiture,

alors qu'elle importance à avoir cette Compostella.  

 

J'ai hésité : avant d'aller la chercher mais  pourquoi y renoncer,

j'ai fait tout le chemin sans tricher, à pied, avec le sac sur le dos, je n'ai donc  pas à renoncer à la Compostella.

 

Albergue La Crédencial Bonne Albergue.

 

Mardi 7 juin

 

 

Mercredi 8 juin

 

Jeudi 9 juin

 

Vendredi 10 juin

 

 

 

á í ó ó ú ñ ü ¿ ¡

 

 

 

 

 

 

 

 

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